Envie d'Ailleurs

Quito, la Mitad del Mundo et le marché d’Otavalo

Après la boucle de Quilotoa, je rejoins la capitale équatorienne, Quito, ville tentaculaire au centre-ville plein de charme. Je profiterai de ma proximité avec la ligne de démarcation de l’Equateur, la “Mitad del Mundo”, pour aller visiter le site pour le principe. Puis je passerai le weekend à Otavalo, connu pour son marché du samedi, qui rassemble artisans, paysans et éleveurs de la région au plus grand plaisir des touristes.

J’arrive à Quito le mardi 17 novembre en milieu d’après-midi. La ville est absolument gigantesque, si bien que pour rejoindre le centre-ville depuis la gare au sud de la ville, il me faudra plus de trois quart d’heure de traversée en bus. Sur les recommandations de plusieurs amis de voyage, je resterai au Secret Garden, une auberge en pleine vieille ville avec une superbe vue. Je rencontre le soir une suisse et un hollandais avec qui je sympathise et nous décidons d’aller ensemble le lendemain sur la ligne de l’Equateur, la Mitad del Mundo.

Le lendemain du coup, nous partons en milieu de matinée pour la “moitié du monde”, à 1h40 au nord de Quito en transport en commun. Pour être honnête, le site est très touristique et sans aucun intérêt. Mais je me devais d’aller sur l’Equateur pour le principe… C’est pas tous les jours qu’on peut mettre les pieds sur la latitude 0° 0’ 0’’… L’endroit frise un peu le ridicule car ils ont construit une espèce de ville touristique artificielle, comme une sorte de parc d’attraction où les gens passeraient la journée sur place, alors qu’en réalité au bout d’une heure sur place, on a qu’une envie c’est de repartir, vu le peu de choses que le “parc” offre…

Le jeudi, nous allons faire une visite guidée du vieux Quito. J’aime beaucoup l’architecture espagnole des bâtiments. La vieille ville est entourée de montagnes, la plupart recouvertes de maisons. Pour en apprécier le vue, nous montons en haut du clocher de la Basilique del Voto Nacional, qui offre une vue extraordinaire sur Quito, dont on en voit pas la fin. Nous allons également en haut de la colline qui surplombe la vieille ville, El Panecillo.

Vendredi 20 novembre, je reprends la route et quitte Quito en début de matinée. Direction Otavalo, où je passerai tout le weekend. J’y vais notamment pour son marché du samedi, réputé dans tout le pays apparemment. Je m’étais arrangé pour être là justement un samedi. Je n’ai pas beaucoup d’attente de cet endroit à vrai dire. Je ne suis pas un grand amateur des marchés d’artisanat, étant de toute façon obligé de ne rien acheté pour des questions évidentes d’espace dans mes sacs et surtout de poids. Mais je me dis que passer le weekend ans les environs me permettra de m’imprégner de la culture de l’Equateur une dernière fois avant d’aller en Amazonie et de me reposer.

J’arrive à Otavalo en milieu d’après-midi et me trouve une petite auberge très sympa en plein centre-ville. Avant la tombée de la nuit, je vais faire un tour à pied dans les environs et part à la recherche d’une cascade que l’on m’a conseillé dans l’hôtel et qui est située à quelques kilomètres dans le sud de la ville. Sur les indications des sympathiques habitants d’Otavalo, je trouve enfin la chute de Peguche. Elle est très jolie, très rafraichissante.

Le samedi, je me réveille assez tôt, mais je traine au lit à discuter avec mes proches et surfer sur internet, si bien que je quitte l’auberge un peu trop tard. En fin de matinée, le marché au bétail était déjà prêt à se terminer. Je vois tout de même quelques derniers arrivants acheter poules, coqs, cochons d’Inde (ici cela se mange je rappelle), vaches et cochons. Cela m’a rappelé quelques souvenirs d’enfance et la foire de Saint Andéol le Château du 1er avril, où j’allais aider mes grands-parents à la buvette…

Je passe le reste de la journée dans les allées du marché d’artisanat. Les vendeurs sont pratiquement tous en tenue traditionnelle ici. Otavalo, c’est un peu le carrefour des cultures, où les différentes ethnies d’Equateur se rassemblent pour vendre le fruit de leurs traditions ancestrales. Le marché est tout de même principalement orienté en direction des touristes mais il y a quelques sections pour tout le monde.

Le dimanche, je passe la journée à me reposer, avant de revenir sur Quito en fin de journée. De là, je prends un bus de nuit pour Lago Agrio à 22h, le point d’entrée de l’Amazonie équatorienne, où je passerai les cinq prochains jours.

Laisser un commentaire