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Train de Cuamba à Nampula

Dernier pays d’Afrique Australe : le Mozambique ! Je vais traverser le Mozambique d’ouest en est jusqu’à la côte pour découvrir ses plages sur l’Océan Indien. De la frontière, je rejoins la ville de Cuamba, qui est reliée par un train à la ville de Nampula, le point d’entrée pour Mozambique Island. L’aventure monte d’un cran ; c’est une Afrique beaucoup plus hostile et fatigante que je découvre !

A peine arrivé au poste frontière de Milange au Mozambique, je prends conscience que les prochains jours ne seront pas faciles. On m’avait prévenu cela dit. Beaucoup de voyageurs décident de sauter le Mozambique car sa réputation ne donne pas envie d’y voyager. Et point de vue sécurité, la police est trop occupée à racketter la population pour faire régner la loi…

Je n’ai pas le temps de sortir du bus me déposant au poste frontière que je suis immédiatement entouré d’une horde hurlante de conducteurs de taxi qui essaie de me vendre le passage de la frontière en vélo pour une fortune. Avis aux claustrophobes et agoraphobes, s’abstenir ! Vu que les deux postes frontière sont proches l’un de l’autre, je le ferai à pied et j’enverrai paitre ces opportunistes qui prennent les blancs pour des vaches à lait.

Sortie du Malawi sans encombre. En revanche, côté Mozambique, ce sera mon passage de frontière le plus difficile jusqu’à maintenant. Déjà pour obtenir le visa, il me faudra facilement une heure et demi. Je dois payer les $55 de visa en monnaie locale. Le gars de l’immigration fait donc venir un de ces “contacts” qui essaie de m’échanger mes dollars américains à un taux ridiculement bas. A force de négociation, je finis par obtenir un prix correct.

Lorsque je crois en avoir fini avec ce poste frontière, je suis convoqué par la douane pour une fouille intégrale de mes sacs ! Poche par poche… Ils commencent par mon petit sac et finissent par abandonner au moment de commencer mon grand sac, voyant que je suis disposé à prendre le temps de tout ouvrir. Surement espéraient-ils que je craque et que je leur donne de l’argent pour écourter ce contrôle interminable.

Je sors de la douane pour être cette fois-ci arrêté par le contrôle sanitaire. On me demande mon attestation de vaccination contre la fièvre jaune. Et on me fait remarquer que je n’ai pas signé le document, ce qui en théorie le rend caduque. S’en suit trente minutes de discussion surréaliste où l’on me dit que l’on va “garder” mon carnet de vaccination car il est invalide. Puis qu’il faut que je refasse une vaccination car rien n’atteste que je suis immunisé. On te travaille au corps longuement pour te faire craquer et obtenir quelques billets du blanc désemparé et sans doute écervelé. Car c’est bien ainsi qu’on doit nous prendre. Je ne me laisse pas abattre. Je sors un stylo pour signer le papier sous leur yeux. Je leur fait comprendre qu’il est hors de question que je refasse un vaccin et que le carnet de vaccination repartira avec moi qu’ils le veuillent ou non. Quitte à repartir au Malawi où personne n’essaie de voler les touristes. Avant de pouvoir jouer la carte de l’ambassade, on finit par me laisser signer le document puis entrer sur le territoire.

01-DSCF8578En sortant du bureau, je m’attends à être à nouveau interpelé. Mais il semblerait que ce soit tout. Je suis tiré d’affaire… Je monte à l’arrière d’une moto qui me dépose 7 kms plus loin dans le village de Milange. Je trouve le moyen de me bruler le mollet droit à la descente de la moto. Initialement j’avais prévu de continuer ce jour jusqu’à Cuamba, mais c’était sans compter l’interminable passage de frontière. Et surtout c’était peu connaitre le Mozambique et ses transports. Car si je croyais avoir vécu le pire en terme de voyage en Afrique, je me trompais… Le seul moyen d’aller à Cuamba est d’attendre le lendemain 4h du matin.

En interrogeant les locaux, je trouve des transports directs pour Nampula dans la cabine de poids lourds pour pas moins de 30 heures. L’expérience est tentante. Mais le train entre Cuamba et Nampula est parait-il incroyable et vaut vraiment la peine. Curieux de prendre mon premier train en Afrique, je reste sur mon idée de départ de rejoindre Cuamba, même s’il n’y a rien de direct et que le trajet s’annonce très difficile.

Je dors la nuit dans une pension miteuse, près de la station de bus. Et le lendemain à 3h45, je m’y rends à pied. Rien de très rassurant, à entendre les histoires d’agression au Mozambique. Mais je n’ai pas d’autre choix ! C’est ça aussi le voyage, c’est accepter que parfois on doit prendre des risques.

A la station à 4h du matin, pas un chat ! M’a-t-on raconté n’importe quoi ? Suis-je tombé dans un traquenard ? Quelques personnes dorment par terre ou dans les voitures. Mais personne ne semble au rendez-vous. Puis au bout de trente minutes, quelques personnes se réveillent, d’autres s’approchent. Un bus se remplit. On m’indique qu’il faut que je prenne celui là pour aller à Cuamba. Attends, attends, mais ce bus va au sud. Non, mais c’est normal il faut descendre au sud pendant six ou sept heures puis remonter au nord pour Gurúè ! Et n’y-t-il pas de transport qui traverse cette route vers le nord ?? Me voilà pas rendu… Un passant finit par m’expliquer que des camions empruntent cette route plus directe vers le nord mais qu’il faut changer à Gurúè pour enchainer avec un autre camion pour Cuamba. Voilà qui me semble plus intelligent…

Sur ses indications, je trouve un camion vers 5h du matin qui me prend au passage et me voilà en route. A l’aube, alors que le jour se lève à peine, nous partons à toute vitesse sur une piste pleine de trous, à l’arrière un camion / pick-up au milieu des marchandises. On me réserve une place en hauteur au dessus des roues avant. Au bout de 10 minutes, je décide de m’assoir par terre dans la benne du camion car les sauts incessants et les virages pris trop vites me font peur. Les chocs sont plus intenses, la colonne vibre au moindre choc mais au moins je ne risque pas de passer par dessus bord. Une femme est assise à côté de moi avec un bébé en bas-âge. C’est dur d’être un bébé en Afrique ! Il fait un froid glacial, j’essaie comme je peux de me couvrir d’une couverture. Dans ma tête, les minutes défilent dans l’attente que le soleil montre le bout de son nez et nous réchauffe. Ca crie “Gurúè, Gurúè, Gurúè” à chaque fois que l’on passe quelques hameaux. Parfois on s’arrête et l’on prend quelques passagers supplémentaires qui remplissent petit à petit la benne du camion de leur marchandise. Le conducteur est un fou furieux; il roule à toute vitesse, évite des trous ça et là, prend les virages n’importe comment. Intérieurement, je me demande comment je vais supporter une journée entière de transport dans ces conditions. Car ce sont plus de 12 heures de traversée qui m’attendent. L’horreur…

Et là c’est le drame. Le camion fait des zigzags sur la route, sans doute pour éviter un trou à pleine vitesse, et nous sommes emportés vers la droite. Je me mange le bord de la benne en plein dans le dos, qui me coupe la respiration… Et je vois l’un des passagers assis à droite au dessus des roues avant tomber du camion. Il parvient tant bien que mal de s’accrocher à la cabine mais, le camion continuant dans sa lancée, le pauvre n’a aucune chance, et d’un coup, il lâche. Une seconde plus tard, nous roulons sur quelque chose. Le pire est arrivé. Tout ce que je craignais depuis que je suis monté… Je me pince en espérant me réveiller, mais c’est bien réel.

Le camion s’arrête, tout le monde saute immédiatement de la benne et court à l’arrière. Il est étendu sur le bas côté, à peine conscient. Je suis sous le choc. Le pauvre gémit; le choc a été tellement violent qu’il a des traces de sang qui parcourent son visage, comme un œuf dur cassé. Un trauma crânien au minimum, sa colonne vertébrale ne doit pas être en bon état non plus. Après quelques instants de panique, le camion fait demi-tour et nous sommes priés de monter dans un autre camion, plein à craquer, qui vient d’arriver par chance. Le blessé est “jeté” dans la benne de l’autre camion pour être ramené à l’hôpital de Milanje sur la même route désastreuse que nous avons emprunté. Le camion s’éloigne à toute vitesse et nous continuons la route.

03-DSC03199Pendant plusieurs heures, mon esprit est ailleurs. Je ne me fais pas vraiment d’illusion, cet homme a peu de chance devant lui. Alors que le soleil sort enfin, je pense à cette journée qui sera peut-être sa dernière. Autour de moi, les gens discutent, rigolent, comme si nous venions de quitter une scène banale. La route se poursuit dans l’inconfort le plus total. Le camion plein dans lequel nous sommes montés semble pouvoir accueillir toujours plus de marchandises et de monde, à mesure que nous nous arrêtons. Je suis agrippé aux lanières de mon sac, sur lequel trois personnes sont assises. Mes pieds sont écrasés sous les fesses grasses d’une mama qui tient une poule. A chaque arrêt, c’est un jeu de tetris, nous changeons de position pour faire rentrer quelqu’un d’autre. Il n’est que sept heures du matin et je sature déjà… On rigole de moi, le seul blanc au milieu de ce capharnaüm. J’essaie de penser à autre chose.

02-DSC03196Arrivés à ce qui semble être un village important, la plupart des passagers descend et une âme charitable me réserve une place à l’avant à côté du conducteur. La délivrance ! On sait bien ici que ce genre de conditions dépasse l’entendement des blancs. Les quelques heures qui suivent se feront sans encombre. Je peux même m’occuper ! Le luxe ! En route, je décide ne pas suivre les conseils des locaux qui me disent de descendre à Gurúè, pour enchainer avec mon prochain camion. Mais voilà, Gurúè est au moins une heure au sud de la route principale qui monte jusqu’à Cuamba. Descendre à Gurúè signifie donc rallonger ma course d’au moins deux heures pour rien. Au lieu de cela, je descends dès que nous arrivons sur la route principale et espère arrêter un transport pour Cuamba sur le bord de la route.

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Cinq minutes plus tard, le camion pour Cuamba passe, plein à craquer ! Il ne s’arrête pas, malgré mes signes et les appels des villageois qui essaient de m’aider. Je cours après avec mes sacs. Et comme par un coup de pouce divin, le voilà qui se retrouve embourbé vingt mètres plus loin dans un ruisseau qu’il essayait de traverser. Au moins je suis sûr de pouvoir monter à bord maintenant ! Mais encore faut-il qu’il sorte de ce ruisseau. S’en suit une heure et demi d’attente sur le bord de la route, en plein cagnard. Le conducteurs est parti à la recherche d’un tracteur pour les sortir de ce piège. Après dix tentatives, deux cordes cassées, une chaine brisée, ils parviennent finalement à sortir le camion du ruisseau, sous les applaudissements générales.

La cabine à l’avant étant vide, je prends place à côté du conducteur. Encore un immense soulagement. Et nous prenons la route pour encore six heures et demi jusqu’à Cuamba. Nous arriverons à destination la nuit tombée vers 19h30. Je suis épuisé. Physiquement. Moralement. La journée a été longue, très longue et éprouvante dans tous les sens du terme. Une vraie mise à l’épreuve. Ce qu’on peut appeler du “hardcore traveling” qui n’est clairement pas au gout de tous. Certainement la journée la plus dure que j’ai pu faire en voyage. Rétrospectivement, on en garde des bons souvenirs bien évidemment, mais les nerfs et le moral sur le moment en prennent pour leur dose.

Je ne suis pas prêt de me reposer hélas, car c’est à 2h30 du matin que je dois me lever le lendemain, mercredi 5 août, pour me présenter à la gare et acheter un billet pour le train de Nampula de 5h. Au final, tu te lèves en plein milieu de la nuit pour attendre jusqu’à 4h que le guichet ouvre. Mais la queue commence à 3h30. A 4h30, je monte dans le train en seconde classe. Et là je peux enfin de détendre, me relâcher. Ces deux derniers jours m’auront enfin permis d’arriver à temps pour le train de Nampula. Je suis soulagé ! Même si la traversée est difficile, au moins je suis garanti d’arriver le soir même à Nampula. Il ne me restera plus que 4 heures de bus pour rejoindre Mozambique Island.

Le train part à l’heure ! Je peux me détendre, sortir le pc pour écrire pour le blog ou trier mes 18-DSC03253photos et surtout terminer le livre sur lequel je suis depuis un mois maintenant, Africa Trek. Je suis absorbé par mon livre. Je regarde les paysages de temps en temps. Mais honnêtement rien de très différent des paysages rencontrés la veille. Les arrêts réguliers aux gares permettent d’acheter des fruits, du mais grillé, des boissons, pour mieux supporter la traversée. C’est sympa les premières gares, et puis ça devient un peu répétitif. Agaçant même. Le wagon est plein; au moins la moitié de femmes et, en Afrique, impossible de voir une femme sans un bébé en bandoulière. C’est donc pas moins de 30 bébés qui se relaient entre pleurs et cris. Ca devient vite fatiguant. Cette traversée en train se révèle moins excitante que prévu. La journée précédente aura été beaucoup plus intéressante pour ainsi dire.

Je me désintéresse un peu du train. Je lis maintenant et j’écoute de la musique pour couvrir le bruit qui m’épuise. Le train s’arrête de nouveau à une gare. Une femme vient s’assoir à côté de moi avec un bébé. Encore un ! Un mec bizarre passe dans l’allée, et nous écrase littéralement de son sac. Je lui lance un regard de stupéfaction, ahuri qu’on puisse être aussi inconsidéré des autres et du petit bout de bébé qui dépasse à ma droite. Ce dernier me lance un regard glacial. Je me remets à ma lecture.

Soudain, un homme me sort de mon livre et me crie des trucs que je comprends pas. Je vois tout le wagon en panique. Il me montre un sac et je saisis enfin qu’il me demande où est mon sac. Je lève la tête : mon sac principal n’est plus là !!! L’effroi, le cauchemar ! Je me suis fait voler mon sac ! Les passagers me montrent la sortie du doigt et me disent d’y aller. Je me jette vers la sortie, préparé au pire. Le mec aura-t-il pris la fuite avec mon sac de voyage ? Et là je vois un attroupement près de la porte, et un type de la sécurité qui bloque un gars dans un coin, mon sac à ses pieds. J’en reviens pas, ils ont réussi à le stopper alors qu’il descendait du train. Je suis littéralement sous le choc. Et incroyablement reconnaissant des gens du wagon, qui ont lancé l’alerte tandis que j’étais trop occupé à lire. Je me sens tellement con. Tellement insouciant. Et surtout j’ai une chance délirante car la plupart des touristes qui vivent la même chose ne revoient jamais leur sac. La police arrive avec un autre gars, les menottes aux poignets; c’est le gars qui m’avait dévisagé juste avant. Le flic met une de ces dérouillées aux deux gars à plusieurs reprises, ça ne rigole pas ici. Et il les arrête. Je retourne à ma place, remerciant tous les passagers du wagon qui sont aussi sous le choc et me fixent de leur regard protecteur.

On restera en gare plus d’une heure, surement à cause de l’incident. Bizarrement la femme avec son bébé qui s’était assise à côté de moi pendant le vol se lève et quitte le wagon. Etait-elle complice ? Je me remets petit à petit de mes émotions. Et je prends conscience que je dois changer quelque chose, que je viens de rentrer dans un pays qui demande une extrême vigilance et que l’Afrique sure que j’ai traversée jusqu’à maintenant s’est arrêtée aux portes du Mozambique. C’est une mise en garde, une préparation à l’Amérique du Sud que je m’apprête de découvrir et qui ne fait pas de cadeaux aux voyageurs naïfs et imprudents. Un ange gardien m’a protégé jusqu’à maintenant, mais il me faut redoubler d’attention à l’avenir.

Je sens autour de moi les regards protecteurs des locaux qui jettent des coups d’œil réguliers à mon sac. Je passerai le reste de la traversée attentif. Plus tard, un homme vient s’assoir à côté de moi, en chassant la petite fille assise à côté de moi. La mère l’interpelle et entame une longue dispute avec lui. Les tons montent. Soudain, un passager vient me voir et me demande de changer de place. Tout le monde s’inquiète que le mec soit un voleur et se soit assis ici pour me dépouiller. C’est apparemment un voleur habitué du train. Je change de place. Ca devient too much. Ce train commence à me sortir par les yeux. Le bruit, l’insécurité, la fatigue et l’impossibilité de dormir pour surveiller mes affaires auront raison de mes nerfs. Et le train qui prend normalement dix heures en prendra quinze. Pour couronner le tout, on me dit que Nampula est une ville très dangereuse et que je ne peux pas marcher dans les rues. Je me demande vraiment ce que je fous là.

A l’approche de Nampula vers 19h30, cela fait 17 heures que je suis levé. Je n’en peux plus. Un autre mec louche s’assoit à côté de moi. Encore un voleur. Le mec de sécurité du train passe et me demande de prendre mes sacs et de le suivre. Je serai escorté hors du train jusqu’à la station de taxi. Pas tout à fait le genre d’arrivée auquel je m’attendais…

Je saute dans un taxi qui me demande 20 méticales pour aller à mon hôtel. Arrivé à l’auberge, à deux minutes de la gare, ce dernier en veut maintenant 2000 (50 euros) ! La blague… Quinze minutes à lui faire entendre raison avec le réceptionniste de mon hôtel. La goutte d’eau qui fait déborder le vase. Je le pourris et finis par lui donner 70 méticales (1,8 euros).

Un gros coup dur ce jour-là. Je vais me coucher soulagé d’être arrivé et le moral dans les chaussettes. Ces trois premiers jours au Mozambique m’auront vraiment atteint personnellement et ne me donnent clairement pas envie de découvrir ce pays qui me fait peur. Et en même temps je suis conscient du rôle qu’ont joué ses habitants pour me protéger. Je ne cache pas que l’idée de continuer la route vers le nord pour fuir ce pays m’est passée par la tête à plusieurs reprises. Mais seules cinq heures de bus me séparent de la prochaine étape. Je vais laisser une chance à Mozambique Island et me poser pour réfléchir à ce que je veux faire les jours qui suivent.

2 reflexions sur “Train de Cuamba à Nampula

  1. Bruno

    Simon
    Ça fait un moment que je vois tes articles sur Facebook sans prendre le temps d’en ouvrir un alors que je sais à qu' »envie d’ailleurs » est ton blog de voyage…

    Aujourd’hui, au boulot, alors que ça fait maintenant quelques années que je vis une vie posée j’ai pris le temps de commencer à lire cet article dont je fini la lecture avant de dormir.
    Et franchement ça m’a fait m’évader 🙂
    Alors en quelques mots : prends soin de toi, profites en et continue à nous en faire profiter. Je sent qu’il t’arrivera encore plein de choses intéressantes

    Puis si tu écris un livre je le lirai mais à condition que tu me le dédicace.

    Amicalement
    Bruno Vadic – St jean sur richelieu si tu ne te souviens plus

  2. Marie

    Tu n’as vraiment peur de rien lol moi je pense que je serais partie bien vite ailleurs lol
    Dire que j’ avais envie d’y emmener mon père qui a vécu la bas 1 an… Je pense plus que ce soit une bonne idée 😉 dures les conditions de voyage… Prends soin de toi en tout cas bises

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